Scolarisation des élèves en situation de handicap : succès de la manifestation du 14 mai
Plus de 150 manifestants étaient présents devant la préfecture
Nous remercions tous les personnels qui se mobilisés et qui ont soutenu la mobilisation !
Les collèges de Bourneville, d’Evreux (Politzer, J Rostand, de Navarre, Jean Jaurès, H. Dunant ), les collèges de Gravigny, de Conches en Ouche, de Breteuil, de Gasny, d’Ezy-sur Eure, de Nonancourt, de Bueil, de Thiberville, de Mesnil en Ouche, du Val d’Hazey, de Pacy-sur-Eure, des Fougères de Louviers, de César Lemaître et Cervantès de Vernon, du Hameau et de Marie Curie à Bernay, etc.
Etaient présents également des personnels de plusieurs écoles (enseignants et AESH) des parents d’élèves, des représentants des associations d’enfants en situation de handicap (Asperger Accueil, etc), des membres et des personnels d’associations (ADAPEI27) et la représentante des usagers auprès de l’ARS.
Ils sont venus réclamer
- un plan d’urgence pour l’ouverture de places en établissements spécialisés (IME et ITEP) pour les 400 élèves qui sont sur liste d’attente, parfois depuis plusieurs années et scolarisés dans des conditions qui ne sont pas respectueuses de leurs besoins particuliers.
- le recrutement d’AESH à hauteur des besoins, avec un frai salaire un temps plein pour 24h de servic et leur titularisation comme fonctionnaires
- le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, l’abandon des PAS et des PIAL
- le versement de la « NBI Handicap » à toutes les infirmières de l’Education nationale.
- la création et le recrutement des postes d’infirmières, d’assistantes sociales, de Psy-EN et de médecins scolaires en proportion des besoins.

Déclaration de la FNEC FP-FO 27 au CSA SD de l’Eure du 28 mars 2025
Alors que le budget 2025 annonce 4000 suppressions de postes d’enseignants à la rentrée prochaine, et que le ministre Kasbarian prévoit d’allonger de 1 à 3 jours le délai de carence pour les fonctionnaires et de réduire de 100 à 90% le traitement indiciaire perçu à partir du 4ème jour des arrêts de maladie ordinaire, la ministre Genetet continue les provocations avec ses annonces sur l’acte II du « choc des savoirs ». Les annonces de Genetet vont encore plus loin que les décrets et arrêtés du 17 mars organisant le « choc des savoirs ».
Après la réforme du collège de 2015 et celle du lycée de 2018, qui ont supprimé des milliers d’heures disciplinaires, après le baccalauréat Blanquer et Parcoursup, véritables machines à déqualifier la jeunesse, le gouvernement va toujours plus loin dans la déréglementation, la territorialisation, la dégradation des conditions d’apprentissage des élèves, la surcharge de travail pour les personnels et donc la destruction de l'École publique..
L’acte II du « choc des savoirs » est une aggravation supplémentaire des conditions de travail et des conditions d’apprentissage. Chaque mesure représente une charge de travail supplémentaire pour les personnels. En remettant en cause le droit à l’instruction pour tous, le gouvernement pousse les familles qui le pourront à choisir le privé plutôt que le chaos.
Face à ces attaques contre le droit à l’instruction et face aux attaques du ministre Kasbarian contre les fonctionnaires, pour le SNFOLC, la résistance est plus que jamais à l’ordre du jour. L’heure est au rassemblement des personnels, afin d’engager dès maintenant la préparation de la grève pour gagner